Cet article est donc le dernier de cette série dans laquelle j’ai tenté de faire partager les analyses et expériences qui m’ont amené au montage de ce nouveau vélo.
Ceux qui le veulent pourront relire ma découverte du 29″, puis les bénéfices que j’en ai retirés , et enfin mon essai du Kona Honzo.
Pour résumer, je cherchais donc un cadre semi rigide 29″ à la géométrie plutôt typée « endurigide » (bases courtes, et fourche pas trop verticale). Accessoirement, il devait également être plutôt confortable, pas trop lourd, et compatible avec mon budget.
Parmi tous les Endurigides 29″ du marché, certains ont particulièrement retenu mon attention dans un premier temps : Niner ROS 9, 2soulscycle Quaterhorse, Transition Transam 29, Ragley Bigwig, Canfield Nimble 9… Mais à la réflexion, ils étaient aussi lourds que le Kona Honzo, et globalement bien plus chers !
Le Kona Unit ou le Niner SIR auraient pu convenir, mais je les trouvais trop peu différents de mon Inbred pour justifier le changement.

Et puis j’ai découvert le Titus Fireline 29 Evo…
Depuis la naissance de mon Motolite, la marque Titus a été vendue et est désormais exploitée par On One. Aucun rapport donc entre la petite marque américaine qui fabriquait ses cadres à la main en Arizona et la grosse entreprise qui soustraite en Asie en tirant les prix au maximum pour proposer du matériel basique, mais accessible. Sans surprises, ce Titus/On One Fireline n’a donc aucun point commun avec son illustre homonyme de la grande époque, à part le matériau (et encore…) Et finalement tant mieux puisqu’il remplit à peu près exactement mon cahier des charges !
Il s’agit donc d’un cadre 29″ en titane dessiné pour une fourche de 120mm de débattement. Sa géométrie est conforme à mes attentes. Conçu comme un cadre de rando plutôt que réellement comme un endurigide, il est peu renforcé et son poids est très contenu (~ 1600g en taille M). Et comme ses tubes en titane low cost sont assemblés « loin », son prix est finalement inférieur à bon nombre de cadres en acier !
Pour le montage, j’ai récupéré un maximum de pièces de l’Inbred (les roues, l’ensemble de la transmission, les freins…) et j’ai du acheter une fourche de 120mm (en axe de 9mm, donc par défaut : une Manitou Tower Pro, pas chère et au fonctionnement irréprochable pour l’instant).
Dans le détail, mon vélo est donc composé comme suit :
– cadre Titus Fireline Evo, 18″
– fourche Manitou Tower Pro 120mm
– freins Shimano SLX 180AV et 160AR
– roues DT Swiss 29″ M1800
– pneus Schwalbe Rocket Ron 29×2,25 en notube
– jeu de direction Hope
– potence D4 60mm
– cintre Spank Subrosa 747mm
– selle Specialized Phenom
– tige de selle Thomson Elite
– pédalier Deore, roulements XT
– mono-plateau Race Face narrow-wide 30 dts
– cassette 10v XT 11-36
– dérailleur AR et Shifter SRAM X7 de base
– chaine SRAM 10v, de base
J’ai pesé l’ensemble à ~ 11,3kg ce que je trouve très raisonnable pour un semi-rigide 29″ en 120mm, monté avec des pièces choisies avant tout pour leur prix. Il est certain que ce poids pourrait facilement être réduit de presque 1kg avec un budget plus conséquent, mais ce n’est pas dans mes projets.

Il ne restait plus qu’à valider mes choix. J’ai été rassuré dès les premiers tours de roues sur mes chemins habituels, autour de Nantes. Plus beau, plus léger, plus confortable que l’Inbred, il correspond à ce que je cherchais: un VTT simple mais efficace, qui m’économise sur la distance et qui me facilite les franchissements. De ce point de vue, j’étais comblé.
Néanmoins, il me restait à confirmer que ce semi rigide 29″ pouvait remplacer entre mes mains un All Moutain sur des sorties plus engagées, en montagne.
Les dernières vacances m’ont rassuré sur ce point également, puisque dans les Pyrénées Orientales le Fireline a partagé avec des vélos tous suspendus typés enduro (RR 9.2, Zesty 140 et NGN 160) des singles de rêve autour du Mont Canigou, et qu’il a plutôt bien soutenu la comparaison (le compte rendu de Yann Kerveno sur cette magnifique sortie est disponible sur son site).
Ma recherche s’arrête donc là. Peut-être pourra-t-elle servir à d’autres qui se posent les mêmes questions que moi.

Et comme mon Motolite m’a comblé pendant 6 ans, ce Fireline va probablement passer un bon moment à la maison, à me donner du plaisir ainsi qu’à tous ceux qui l’essaieront.
Comme Pinpon, qui a été conquis par les 30 km parcourus à son guidon et qui regardait ensuite son Zesty avec un drôle d’air !
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